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Information et désinformation du ballon rond

27 novembre 2011

OM-PSG, tout sauf un "clasico" encore moins un derby

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Olympique de Marseille-Paris Saint-Germain, "the" match en Ligue 1 selon les médias. Plutôt selon certains médias, mais tout le monde y va de son commentaire et de son info tapageuse et racoleuse pour vendre. Le papier ne refuse pas l'encre, n'est-il pas? 

Alors on nous vend le match de deux équipes qui ont besoin de points, une pluie de stars et un match à part. Oui de là à comparer ce match là au super classique espagnol, il n'y a qu'un pas. Il n'y a qu'un énorme pas, même. Celà reviendrait à comparer Messi à Menez et Valbuena à Iniesta. En fait, le tableau est plus terne dans notre classique hexagonal. 

D'un côté, les hommes de Deschamps sont dans le doute: après une défaite évitable à Montpellier, les Olympiens ont rechuté en Ligue des Champions mercredi face à l'Olympiakos, s'inclinant d'un petit but qui pourrait coûter très cher. Pour en rajouter une petite couche, Gignac et Deschamps ont eu une grosse explication de texte qui a valu au Martégal d'être écarté du groupe par DD. Décidément, tout va de travers au Vélodrome depuis le début de saison: désamour du public, réorganisation de l'organigramme au sein du club, éviction de Jean-Claude Dassier, mise à l'écart de José Anigo, de Chris Gadi et d'André-Pierre Gignac, recrutement catastrophique...L'OM a la tête sous l'eau après avoir surfé sur le succès.

Paris suit la trajectoire opposée. Racheté au début de l'été, le club de la capitale a pu s'offrir un recrutement de rêve pour le championnat de Ligue1 : Ménez, Gameiro, Sissoko, Sirigu, Pastore, Matuidi, Douchez pour renforcer une équipe qui manquait de panache ces dernières saisons. Changement de présidence, d'actionnaire et de manager général, qui dirige la formation de main de fer, en la personne de Leonardo. Force est d'admettre que les hommes de Kombouaré ont des résultats probants depuis le début de saison, le Parc se régale (sauf peut-être contre Nancy) et le PSG reste en haut de tableau.

Alors si ce match à une saveur particulière, c'est peut-être que les deux formations suivent des trajectoires diamétralement opposées, ce qui n'est pas arrivé depuis quelques années. Néanmoins, c'est un match qui reste à part où tout reste possible, c'est probablement la dernière chance de l'OM de se relancer, et à Paris d'asseoir un peu plus sa domination sur le championnat de France de Ligue1 et de s'affirmer plus que jamais comme candidat au titre.

 

Les compos probables:

OM: Mandanda, Azpilicueta, Diawara, N'koulou, Morel, Diarra, Cheyrou, Amalfitano, Valbuena, Ayew, Rémy

(Marseille probablement organisé en 4-2-2-2)

PSG: Sirigu, Jallet, Lugano, Sakho, Tiéné, Sissoko, Matuidi, Nênê, Pastore, Ménez, Gameiro

(Paris organisé en 4-2-3-1)

 

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26 novembre 2011

Le retour

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Après une période de trêve pour cause de moral européen en berne, à pein rabiboché par l'excellent Milan-Barça, c'est l'heure du retour pour les championnats européens.

Comme d'habitude, c'est en Angleterre que les foules se masseront ce week-end dans les stades. Deux très gros match dans un menu plutôt copieux: le premier, aujourd'hui à 16h00, opposera les Magpies de Cabaye et Ben Arfa à Manchester United. Après avoir visité l'Etihad le week-end dernier, Newcastle se rend à Old Trafford avec pour objectif de redresser la barre après le revers face à City ( Direct Canal+ Sport), suivi d'un derby de Londres entre Arsenal et Fulham à l'Emirates (18h30, direct Canal+ Sport).

En Espagne, pour une fois, l'attention ne sera pas concentrée que sur Léo Messi et le Barça en déplacement non loin de la capitale à Getafe (22h). Non, les attentions seront plutôt concentrées sur le Real Madrid, qui accueille dans son antre son historique rival de Madrid, l'Atlético. Les Colchoneros se déplaceront pour y faire un coup très certainement car ce derby madrilène, est comme beaucoup d'autres derbys une occasion en or d'offrir un beau cadeau à son public.(20h direct, 22h35 différé Canal+ Sport)

Dans la botte, un gros match au Stadio Olimpico de Rome ce soir: Lazio-Juve. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est pourtant bel et bien le troisième qui reçoit le deuxième (l'Udinese a pris la tête du championnat et compte deux matchs d'avance sur la Juve et un sur la Lazio). La tête du classement est donc en ligne de mire puisque si l'une ou l'autre des équipes venait à gagner ce soir, elle dépasserait le leader d'un petit point. Enjeu, donc.

En Allemagne, un match s'annonce bouillant et bouillonnant au Signal Iduna Park. Un match qui éveillera les rivalités régionales de la Ruhr entre le Borussia Dortmund et Schalke 04. Et puis c'est quand même le 2e qui reçoit le 4e.


En France, c'est week-end calme. Ou pas en fait, c'est toujours une notion relative. Montpellier se déplace à Sochaux et pourrait s'installer dans le fauteuil de leader en cas de victoire. Ce qui mettrait encore un peu plus la bave aux lèvres à certains journalistes qui ne manqueraient alors pas de dire et répéter que le PSG deviendrait leader s'il battait Marseille dimanche soir. Mais nous n'y sommes pas. Brest rend visite aux Lillois de Garcia ce soir à 21h, "l'affiche" du jour pour Orange Sport.

Bon samedi de sport à tous!

 

23 novembre 2011

La Ligue des Champions (ou pas d'ailleurs)

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La ligue des champions réouvrait la porte des rêves aux amateurs de ballon rond après une trêve internationale de plus d'une semaine.

Certains matchs ne faisaient pas rêver, mais d'autres au contraire, étaient une vraie pluie de stars. Premier exemple tout trouvé: Napoli-Man City. Le match a vraiment tenu toutes ses promesses: ambiance des grands soirs, beau jeu, beau but et un héros: Cavani. L'Uruguayen a fait chavirer de bonheur San Paolo a trois reprises: lorsqu'il a ouvert la marque après moins de vingt minutes de jeu, lorsqu'il a redonné l'avantage aux siens après la pause et lorsqu'il est sorti du terrain, standing ovation oblige. Le scénario semblait écrit. Les hommes de Mazzari ouvrent la marque sur un corner légèrement dévié par el Matador. Les joueurs de Chester repartent à l'attaque et égalise après une sale relance d'Aronica plein axe, sur Silva qui tire droit sur De Sanctis, le portier Napolitain qui n'a pu que repousser sur l'homme du moment côté City, Balotelli. Toujours la même célébration, stoïque. Juste après la pause, les Celesti repartent sur les buts de Joe Hart et après un superbe mouvement, Cavani conclue d'une belle frappe croisée à l'entrée de la surface. Exploit pour les uns, désarroi pour les Anglais, contraint de battre le Bayern à l'Etihad Stadium dans quinze jours.

Dans l'autre match du groupe, le scénario était connu avant le match. Après trois petites minutes de jeu, la thèse du suuccès bavarois se confirme, avec un joli piqué de Ribéry qui va directement au fond. Dépassé la vingtième de jeu, Gomez suit bien un ballon repoussé par le poteau de Diego Lopez après une belle frappe de Tymoschuk. L'affaire est plus ou moins pliée. Seulement après le retour des vestiaires, les Espagnols repartent du bon pied et sur un bon débordement de Joan Oriol suivi d'un bon centre, Jonathan De Guzman exécute une belle reprise de volée qui ne laisse aucune chance à Manuel Neuer. Ribéry, dans un très grand soir, enchaîne les beaux gestes, reprise de volée et tête face au but et se voit bien récompensé de ses efforts après un bon décalage de Toni Kroos, il dribble Diego Lopez avant de pousser le ballon au fond.

 

L'Inter confirme, ou ne confirme pas c'est selon. Soit les Milanais confirment leur méforme depuis le début de saison soit ils ne confirment pas au plus haut niveau, question de point de vue toujours. Les Intéristes ont été récolter un petit point en Turquie face à Trabzonspor. Après moins de vingt minutes de jeu, les coéquipiers de l'inoxydable Javier Zanetti ouvraient pourtant la marque en profitant d'une largesse de marquage de la défense Turque par l'intermédiaire de Ricardo Alvarez, d'une belle frappe croisée. Seulement, chassez le naturel, il revient au galop. Et les vieux démons avec. Halil Altintop, le frère d'Hamit s'en charge d'une frappe déviée de 25m, qui ne laisse strictement aucune chance à Julio César. Néanmoins, malgré une campagne européenne complètement pourrie, les Italiens sont premiers de leur groupe. 

Dans l'autre match du groupe B, les Lillois devaient impérativement gagner en Russie pour espérer continuer en Ligue des Champions. Contrat rempli pour les hommes de Rudi Garcia, avec deux buts dans l'escarcelle en plus, ce qui rembourse la dette causée par l'Inter. Au retour des vestiaires, après une première période à sens unique, les Lillois ouvrent la marque sur le but probablement le plus insolite des matchs de la soirée. Bon petit jeu en triangle au milieu de terrain nordiste avant que le ballon n'arrive dans les pieds de Moussa Sow, ratrappé de fort belle manière par la défense Russe: Berezutski déboule et expédie la balle sous la barre de son propre gardien, très propre. Derrière forcément, les joueurs du CSKA essayent de sortir, mais sans Doumbia"Goal" n'y arrivent absolument pas. Peu après l'heure de jeu, le LOSC sort le poignard pour le planter dans le dos des joueurs Russes. Belle action individuelle d'Hazard qui lance Cole derrière la défense, qui lui tente la reprise de volée qui vient s'échouer sur le poteau. Mais Sow a suivi et pousse la balle au fond, ça fait 2-0, affaire complètement pliée, merci, au revoir. 

 

Bon Lyon, on ne sait pas trop si on doit nécessairement aborder le sujet....Auteurs pourtant d'un match correct, les Rhodaniens quittent quasiment la ligue des champions en ayant buté sur l'Ajax (0-0). Très costauds en défense, les Néerlandais ont plié mais jamais rompu face aux assauts Lyonnais. Les hommes de Rémi Garde ont donné pas mal de travail à Vermeer, le portier visiteur mais ont aussi frôlé la correctionnelle sur quelques contres bien placés. Au dela de ce match, les Lyonnais devront aller à Zagreb non pas pour gagner mais pour pulvériser le Dynamo, en croisant les doigts pour que le Real en fasse de même à l'Aren'A d'Amsterdam...compliqué donc.

Le Real, de l'autre côté a de nouveau montré sa suprématie actuelle en Europe face au Dynamo. Assez faiblards face à une équipe madrilène bien remaniée ( Adan, Coentrao, Varane, Sahin et Callejon étaient titulaires au coup d'envoi), les Croates ont néanmoins inscrits deux buts à Bernabeu. Mais ils en ont surtout pris 6: doublé de Benz, doublé deCallejon, Higuain et Özil. L'affaire était entendue dès le début de la compétition, le Real est bien en 1/8ème de finale (on le savait depuis le match à Gerland) et fini premier sans problème. 

 

Enfin, le groupe C voyait les portugais du Benfica aller affronter les Red Devils à Old Trafford. Les Lisboètes étaient invaincus avant le déplacement en Angleterre, depuis le mois d'août. Et le sont toujours. Après un match enlevé et rythmé, ils sont repartis avec un bon point dans l'optique de la qualification. Seulement trois minutes de jeu ont suffi aux coéquipiers de Juan Pablo Aimar pour ouvrir la marque. Gaitan déborde et centre en force devant les buts de De Gea, et qui surgit? Phil Jones, d'une belle déviation du genou devance la sortie de son gardien et ouvre la marque. Les Anglais reviennent à la demie heure de jeu grâce à Dimitar Berbatov, dit "le banni" après une belle combinaison sur coup franc et un bon centre, claque la chique au fond des bois d'Artur. Au début du second acte, Fletcher redonne l'avantage aux siens avec un face à face remporté en deux temps. Deux minutes plus tard, les Portugais reviennent au score grâce à Aimar, profitant d'une superbe relance de Ferdinand dans la surface. Le score n'arrange pas les Mancuniens, alors que les Lisboètes auraient surement signer pour ce résultat avant la rencontre, qui les place en position favorable pour la qualification. 

L'autre équipe encore en course pour la qualification était le FC Bâle, contraint de ramener trois points de son déplacement en Roumanie. L'hôte du soir, l'Otelul Galati (prononcer "Galatss" en Roumain, a bu la tasse en moins de quarante minutes. Fabian Frei, Alexander et Marco Streller sont les bourreaux des Roumains. Seulement, à la pause, les Suisses ont commencé à faire leurs valises, ont oublié de s'hydrater et de s'étirer et se sont empiffrés de chocolats en tout genre. Apathiques de retour sur le pré, les Suisses ont échappé à plusieurs reprises à la sanction. Arrivés à un quart d'heure du terme, les joueurs du Galati mettent le réveil et claquent deux pions en l'espace de six minutes. Trop tard pour le réveil, les Roumains quittent la compétition avec 5 défaites en autant de matchs joués. Ils essaieront de jouer les arbitres trouble-fête au Stadio Da Luz à l'heure d'affronter le Benfica! 

21 novembre 2011

L'équipe du week-end

 

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L'équipe type de Ligue 1

 

Titulaires

Gardien de but

Costil (Stade Rennais): Auteur du plus bel arrêt du week-end, probablement l'un des plus beaux de l'année. Une parade improbable sur une frappe à bout portant de Bafé Gomis.

Défense

 Calvé ( ASNL): Un match plutôt propre, battu de temps à autre par Nênê, mais surtout un amour de ballon dans la lucarne de Sirigu.

 Diawara (OM): Une prolongation de contrat jusqu'en 2014, un but contre son camp qui donne 3points à Montpellier. What else?

Civelli (OGCN): Un match complet pour Civelli: énorme dans le placement sur le premier but de Sainté, au moins aussi attentif que la majorité des spectateurs du Ray sur le second, un carton rouge des plus stupides pour finir le match. Une copie bien gratinée.

Bedimo (MHSC): Il est passé à chaque fois qu'il est monté, s'amusant avec Azpilicueta durant toute la rencontre. Il a complètement barricadé son couloir lors des incursions Olympiennes.

Milieu

Benjamin André (ACA): Le jeune Corse a été l'homme du match coté Ajaccien. Une belle simulation qui donne un péno injustifié transformé par Ilan, et un bel enchaînement conclu par une frappe croisée qui donne le point du nul à l'ACA dans les derniers instants.

Romao (Lorient): Concéder un péno au bout de 28 secondes de jeu, c'est quand même balaise...

Jallet (PSG): Gros match plein d'envie pour le chauve parisien. L'ancien Lorientais était replacé au poste de Ménez, absent hier soir, et a fait presque aussi bien que l'international français. Montée, dribbles, centres, retours défensifs fulgurants plein d'envie, le genre de joueur qu'on aime voir sur les terrains.

Grougi (SB 29): Le capitaine du Stade Brestois n'a pas tremblé hier, lorsque l'arbitre lui a demandé de retirer son pénalty parce que Nolan Roux était rentré trop tôt dans la surface de réparation. Changement de stratégie, de côté donc, Richert pris une seconde fois à contre pied. On appelle ça le sang-froid et le sens des responsabilités.

Attaque

Kembo-Ekoko (Stade Rennais): L'ailier Rennais est réellement l'homme en forme de son club en attaque cette année. Contre Lyon, son enchaînement n'a laissé aucune chance à Hugo Lloris, et a dans le même temps offert les trois points à son club à Gerland.

Samassa (VA): Quoi, Samassa dans une équipe type, c'est choquant? Bon O.K, un peu peut-être, mais il a quand même donné la victoire à sa formation face à Auxerre après une bonne combinaison avec Nam. N'est pas sauveur qui veut.

 

Guitoune

L. N'diaye (ACA): Royale boulette qui coûte cher à son club: sur un pauvre ballon aérien, il loupe la balle et permet à Nangis, le jeune Caennais de venir tromper Debès pépère.

Corgnet (DFCO): Nouveau match, nouveau but pour l'homme à tout faire de Patrice Carteron. L'une des révélations de l'année.

Ahamada (TFC): Tout simplement écoeurant face au LOSC d'Eden Hazard. Des parades importantes mais aussi et surtout un pénalty de Sow bien repoussé. 

Pitroipa (Stade Rennais): Le petit bonhomme qui monte, qui monte...jusqu'à Lloris. Encore une belle activité de la part du Néo-Breton.

Ederson (Lyon): Le come-back du Brésilien, le vrai. Un match plein niveau activité et un but plein d'opportunisme

21 novembre 2011

Le Paris-Saint Germain trébuche, mais reste leader

 

 

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Si on attendait bien le PSG au tournant hier soir au Parc, ce sont bel et bien les hommes de Jean Fernandez qui repartent en Lorraine avec 3 points dans la besace et un moral regonflé à bloc. "A.K, pour ma première au Parc, offre moi le 2 000ème but". Littéralement: Antoine Kombouaré, merci de dire à tes joueurs de planter, c'est la première fois que je viens vous voir (maintenant que y'a de la thune!). Il n'en a rien été et ce jeune ( ou cette) supporter (trice) a du rentrer terriblement déçu chez lui.

Il a pu assister à un match correct, sans plus. Dès l'annonce des compos, on s'aperçoit que Nancy vient pour serrrer les fesses et rester à dix derrière, notamment avec 5 défenseurs. Le PSG, privé de son créateur côté droit en la personne de Jérémy Ménez a fait confiance à Jallet. Il a été l'un des meilleurs Parisiens avec Nênê, tous les deux très actifs sur leur côté respectif. Pastore, lui, est passé totalement au travers de son match, tentant des gestes aussi inutiles que ratés, et s'est pris les pieds dans le tapis sur sa prestation d'hier. On ne lui en veut pas, il faut bien un accroc de temps à autre. Mais Nancy a bien défendu en bloc, en contenant les assauts Parisiens en première période, et sortant très rapidement en contre. C'est sur l'un d'eux que les Lorrains ouvrent le score. Centre de gauche à droite, récupération Aboubakar, qui rentre dans la surface et remet à Calvé, qui d'une superbe caresse expédie la chique dans la lulu de Sirigu. 1-0, plus rien ne bougera même si Paris continuera ses offensives jusqu'à la fin, notamment avec une barre de Kévin Gameiro dans les derniers instants. Deux de chute pour le leader, chahuté mais pas encore contesté puisque les dauphins de Loulou Nicollin restent derrière à la différence de buts. 

 

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20 novembre 2011

Dimanche de Foot

Outre les matchs de coupe dans les coins les plus improbables de France et de Navarre, les championnats Européens poursuivaient leur route ce dimanche et jusqu'aux environs de 23h.

En France, deux matchs se jouaient à 17h, à savoir Brest-Sochaux et VA-Auxerre. Les deux matchs se sont soldés par une victoire à domicile: pour les Bretons, Grougi et Poyet ont été les buteurs du jour (2-0) tandis que Valenciennes a du cravacher pour ratrapper le but de retard inscrit par Traoré, et signe sa victoire grâce à Isimat-Mirin et Samassa (2-1). 

"LE" Match du jour en Europe nous conduisaient jusqu'au champ de patates de Stamford Bridge. On se serait cru à Villeneuve-d'Asq au mois de février, après un match de coupe de France, de coupe d'Europe et de championnat dans la même semaine. La compo de Villas-Boas était vraiment surprenante: Malouda titulaire, Torres et Meireles sur le banc. Un coup façon "Mourinho", le prof de Dédé? Loupé complètement, puisque les Blues sont repartis aux vestiaires avec un pion dans la musette, l'oeuvre de Maxi Rodiguez après un superbe boulot entre Adam et Suarez au préalable. Le doute ne persistait néanmoins pas longtemps pour les coéquipiers de Drogba qui égalisait dès le retour des vestiaires, grâce à Daniel Sturridge, rentré à la mi-temps au détriment de Mikel Obi, coupable d'une belle bourde sur l'ouverture du score des Reds. Le reste du match ressemble à un attaque défense que subissent les hommes de Dalglish en sortant vite en contre. Sur l'un d'entre eux, Suarez manque de perdre une jambe après un tacle d'Ivanovic. Au final, le catenaccio-contre, ça sourit, puisqu'à quelques instants de la fin du match et une belle transversale de Charlie Adam, Glen Johnson, après un superbe contrôle enrhume Ashley Cole avant d'expédier Chelsea en enfer.

Ce match conduit à constat simple et accablant pour les Blues de Lampard: aucune victoire contre les gros! Pour Liverpool, c'est une victoire quasi inespérée, qui leur permet de garder les Gunners à distance.

 

En Italie, à noter la victoire (3-0) de la Juventus sur Parlerme après un très beau match de foot, dans une sacrée ambiance. N'en déplaise aux deux 0-0 d'hier soir, on a vu des buts au moins au Juventus Stadium...

Suite et fin du week-end football quasiment partout en Europe, sauf en Angleterre où Tottenham reçoit Aston Villa demain soir (21h, Canal+ Sport): l'Atlético Madrid reçoit Levante (20h Sport+) en Liga, la Roma reçoit au Stadio Olimpico le relégable Lecce (20h45, Canal+ Sport), et enfin le Paris Saint-Germain reçoit Nancy (21h Canal+).

20 novembre 2011

Clap de fin sur le premier jour du week-end

 

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En bref, pas extraordinaire.

Après le choc anglais opposant ManCity à Newcastle(3-1), le dauphin ManU se déplaçait chez Ryan Giggs pour affronter Swansea, promu. Rien de bien folichon: au réalisme glacial de Chicharito(0-1, 11ème) bien servi par Giggs, les locaux ont répondu par de belles opportunités, et un superbe loupé que Thomas Thouroude prendra un malin plaisir à remontrer dans l'EDD demain soir. Sinon Nani & Rooney ont tenté de beaux gestes, sans réussite. Petite victoire des Red Devils, mais victoire quand même qui permet de suivre plus ou moins le rival dans son train d'enfer (5 points de retard pour les hommes de Sir Alex). 

En Espagne, après la victoire de Villareal aux dépends du Bétis (1-0,but de Borja Valero à la 20ème), le Barça et le Real s'affrontait encore une nouvelle fois à distance. Les premiers à lancer le bal étaient les Catalans à la maison face au Real Saragosse. Pas photo, le schéma "Cruyff" toujours de sortie: les stars sur la piste aux étoiles, jeu léché, gestes magnifiques et manita évitée de justesse pour les aragonais. Pour les buteurs, ça donne dans l'ordre: Piqué d'une tête (tout seul) sur coup franc (19ème), Messi de manière banale (!), crochet-frappe croisée (43ème), Puyol (Lanzaro CSC?) après une balle piquée de Cesc et une bonne remise de Seydou Keita et un joli coup de billard (54ème). Enfin, le dernier, après une superbe action individuelle signée Cuenca et un bon coup de tête plongeante de David Villa (75ème). Vraiment pas d'opposition, vraiment pas photo.

 

Le vrai gros match du jour était donc ce fameux Valence-Real à Mestalla. Un gros match que les amateurs de ballon rond ont su apprécier à juste titre: match engagé (9 cartons jaunes), actions d'école et jolis buts. Après une somptueuse entame des Valencians, les Madrilènes ont su piquer là où ça fait mal. Coup franc vite joué par Xabi Alonso, enchaînement superbe de Benzema, à la récep du ballon aérien, contrôle du droit, patate du gauche (0-1, 20ème). Les Merengue rentrent à la pause avec un avantage plus ou moins mérité. Au retour des vestiaires, les Madrilènes sont complètement asphyxiés par les joueurs d'Emeri qui jouent drôlement bien (au passage Emeri doit être un sorcier vu comment il a transformé le Feghouli de Grenoble en Feghouli de Valence...). Mais voilà que le Real reprend sa bonne vieille méthode: corner d'Özil, coup de tête de Ramos (0-2, 69ème), l'affaire est pliée. Pas franchement, tant les locaux sont décidés à remonter la pente. Et ça ne met pas très longtemps à arriver, trois minutes pour être précis. A la suite d'un contre éclair où Hernandez vient buter sur San Iker, Soldado pousse la chique dans les bois (1-2, 75ème). Tout Mestalla y croit, c'est le Bronx dans les tribunes. Mais le Real, équipe au grand coeur vient jouer les pompiers de service et plante un troisième pion par l'intermédiaire de sa vedette gominée lusitanienne, bien aidé par une sortie horrible du portier local (1-3, 79ème). "Mais c'est qu'ils ne lâchent rien ces cons!" C'est ce qu'avait l'air de penser José Mourinho en voyant l'abnégation avec laquelle les hommes d'Emeri repartaient le couteau entre les dents à la mailloche. Et récompensés les guerriers pyromanes, qui, par l'intermédiaire de Soldado (2-3, 85ème), remettent le couvert avec leur public. Le Real évolue avec une olive entre les fesses et manque de peu de laisser deux points chez son adversaire du soir, voyant même la balle s'écraser sur la barre dans les derniers instants. Il n'en sera rien, le Real repart avec sa tenue rouge de Mestalla les trois points en poche. Et la tête du championnat toujours.

La minute "déprime"

En France, c'est sûr, c'était forcément moins haletant ce soir. Lille, Toulouse, Rennes et Lyon ayant joué vendredi, il ne restait (sauf le fameux "respect" qu'on leur doit), des équipes pas franchement appétissantes à regarder jouer. Nice-Sainté, 3-0. Ouais, trois zéro. Trois cartons rouges à zéro, un record depuis un sacré paquet de temps probablement (attendez le CFC de demain soir, Dominique Armand aura ça sous le coude). Sinon c'est l'ASSE qui l'emporte 0-2 après un véritable non-match. A ne pas montrer dans les écoles de foot: SVP, planquez ou détruisez le DVD de ce match au plus vite. Bordeaux se déplaçait à Dijon et est retombé dans ses travers face à l'équipe de Patrice Carteron. Même que Benjamin Corgnet, le meilleur joueur de L1 a planté. Ajaccio-Caen: comment dire....." Tendre la joue pour prendre la mandale". C'est ce qui était écrit dans le vestiaire corse avant le début du match. Comment ça pas vrai? Toujours est-il qu'après une simulation Ravanelliesque et un péno transformé par Ilan, c'est ce que les joueurs de Pantaloni ont mis en place: deux boulettes, deux buts. Une égalisation inéspéré dans un match qui ne restera pas dans les annales du foot (du moins on l'espère). Dans un match qui avait l'air d'en être a peu près un si l'on exclue l'erreur de l'arbitre sur le pénalty sifflé au bout de 28secondes, EvianTG s'est défait d'une équipe Lorientaise bien triste (2-1). 
Enfin le dernier match était l'affiche du jour: Montpellier-Marseille. D'une pauvreté rare si on met de côté une tête bien placée de Giroud juste au dessus, une belle roulette latérale de Rémy enchaînée d'une frappe dans les sapins. Ah oui, et le but de Diawara contre son camp, celui-là même qui permet à Montpellier de rester 2ème (1-0).

 

Enfin, pour retrouver le sourire, s'il en reste, direction l'Allemagne et son choc "Champions" entre le Bayern et le Borussia. Götze à réussi à mettre tous les allemands d'accord: quel génie! Pendant le match, le jeune joueur de Kloppe a régalé de petits crochets, de prises d'appuis déstabilisantes, jeu court, jeu long: une sacrée palette. Une belle complicité avec Kagawa et un beau but pour victoire de prestige à l'Allianz.

 

L'Italie...ah, l'Italie! Morne plaine. Alors qu'en début de soirée, l'Inter s'était rassurée (ou pas) face à Cagliari (2-1), les deux rencontres du soir était un peu plus alléchantes: le Milan AC se déplaçait à la Fio tandis que Naples recevait la Lazio de Cissé. RAS, deux gros zéro-zéro façon Laval-Amiens ou Châteauroux-Istres. Circulez, y'a rien à voir!

 

Demain, les projecteurs seront braqués sur l'affiche de la journée en Europe, Chelsea-Liverpool!

19 novembre 2011

Manchester City, encore, toujours...

Qui saura mater le maton de Premier League? Qui saura rabaisser le leader multi milliardaire et son paquebot de stars? 

Newcastle, le troisième inattendu du championnat avait l'ambition de contrarier les plans des hommes de Roberto Mancini, samedi à l'Etihad Stadium. Avait, oui, avait. C'est le problème avec Manchester City cette saison. Beaucoup d'équipes pensaient pouvoir faire un résultat face aux bleus ciels. Mais rien n'y fait, manifestement. Et pourtant, Newcastle a posé bien des problèmes aux Citizens durant la première période, se créant la plus grosse occase par l'intermédiaire du tandem Ben Arfa/Demba Ba.

Mais par l'intermédiaire d'un pénalty bien transformé par Mario Balotelli (1-0, 41ème s.p) et d'un second but juste avant la pause signé Micah Richards (2-0, 44ème), les nouveaux riches de City se sont rendus la tâche bien plus facile en vue de la seconde. Juste avant le dernier quart d'heure, Agüero s'est chargé d'alourdir une addition déjà salée si l'on se réfère à la qualité de jeu produite par les coéquipiers d'Hatem Ben Arfa (3-0, 72ème s.p).

Néanmoins les Magpies repartent avec un honneur sauf. S'ils avaient les fesses un peu rougies par leurs adversaires du soir, ils ont su aller chercher un petit but dans une défense mancunienne totalement spectatrice. 

 

Tout ça pour dire que si Manchester City n'est pas forcément "sexy" à chaque match, l'effectif pléthorique dont dispose le manager Italien oeuvre pour une toute nouvelle notion du côté de l'Etihad: le collectif. Jusqu'à cette saison, la "deuxième" équipe de Manchester était un gros lego de noms additionnés les uns par dessus les autres. Aujourd'hui c'est un groupe de joueurs, qui sont obligés de se surpasser à chaque apparition pour conserver leur place le week-end suivant au vu de la concurrence qui règne dans le vestiaire.

 

Reste à savoir quand City sera sacré, car à ce rythme là, le rival résidant à Old Trafford pourrait bien, à l'instar de Chelsea, Newcastle et consorts être totalement largués par le paquebot milliardaire...

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19 novembre 2011

Arsenal, dans la douleur

Arsenal a connu des victoires plus simple que celle obtenu aujourd'hui face à Norwich, promu cette saison en Premier League. 

Les Gunners n'ont attendu qu'un petit quart d'heure de jeu pour voir les locaux profiter de la somptueuse bévue de Per Mertesacker, mal vissé au gazon. Du coup, Steve Morison en profite et aligne Szczesny de près. Pris à la gorge, le retour de la crise? Pas du tout, parce qu'Arsenal développe du jeu et qu'il faut que Russell Martin soit derrière son gardien à chaque grosse ocase pour empêcher l'égalisation. Heuresement, sur un bon centre de Walcott, Gervinho se troue complètement en tentant une "Madjer" et remet directement à Van Persie qui n'a plus qu'à pousser au fond. A la mi-temps, les compteurs sont remis à zéro.

Au retour des vestiaires, le schéma de la première période s'est reproduit à l'identique. Mertesacker a encore fait une bourde?

Non mais l'attaque/défense entre Arsenal et Norwich s'est poursuivi, du moins jusqu'à l'heure de jeu. Le moment où Alexandre Song se décide pour mettre un amour de balle en profondeur pour Van Persie, qui loupe son contrôle, manque de perdre ses appuis mais réussi une belle frappe du pied droit qui permet aux Gunners de reprendre les devants. 13ème pion en 12 matchs pour le néerlandais, qu'on pourra bientôt appeler l'Oranje Mecanik Outre-Manche.

Toujours est-il qu'Arsenal fait une bonne opération en taxant la place de Liverpool et en faisant le plein de confiance avant de recevoir le Borussia en Champions cette semaine.van_persie_1

19 novembre 2011

Week-end chargé!

etihadLe week-end s'annonce riche en émotions sur les terrains européens! 

Rappelons qu'hier, la 14ème journée de Ligue étaient avancée afin de permettre aux clubs français engagés en Ligue des Champions jouant mardi de bénéficier d'un jour de repos supplémentaire. Le Stade Rennais est allé s'imposer à Gerland face à l'Olympique Lyonnais malgré les retours conjugués de Lisandro et Michel Bastos (Ederson 36ème/ Pitroipa 39ème, Kembo Ekoko 53ème). 

Dans l'autre match de la soirée, les Lillois se rendaient au Stadium Municipal de Toulouse. Les Nordistes ont buté sur des Toulousains bien en place qui auraient même pu l'emporter si la frappe de Franck Tabanou n'avait pas heurté la barre. Néanmoins, ce sont bien les hommes de Rudi Garcia qui font la mauvaise opération, ayant manqué un pénalty et loupé de nombreuses occasions en échouant sur le portier du Téfécé, Ahamada. 

 

Cette après-midi, après la trève internationale, les championnats nationaux reviennent en force,et c'est tant mieux pour nos yeux!

En Angleterre, on notera surtout un alléchant Man.City-Newcastle, duel d'invaincus depuis le début de saison ce samedi (16H,Direct Canal+) et un duel au sommet dimanche entre Chelsea et Liverpool à Stamford Bridge (17H,Direct Canal+ Sport). Lundi, Tottenham recevra Aston Villa (21H, Direct Canal+ Sport). 

En Espagne, le gros choc de la journée aura lieu à Mestalla entre Valence et le Real Madrid (22h, Direct Canal+ Sport).

En Allemagne, un duel importantissime opposera les Marsupiaux de Jurgen Kloppe au Bayern de Franck Ribéry à l'Allianz Arena (18h30, Direct Orange Sport). 

En Italie le gros match de la journée se joue ce samedi à 20h45 à San Paolo, où Naples reçoit la Lazio de Rome.

En France, le seul gros match de la journée de samedi se joue à Montpellier. Les Héraultais reçoivent l'Olympique de Marseille à la Mosson (21h, Direct Orange Sport). Demain, dimanche, en clôture de la 14ème journée, les Nancéins tenteront de ramener un résultat du Parc des Princes face à l'armada francilienne emmenée par Javier Pastore (21h, Direct Canal+).

etihad

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